Notre TPE s'est conclu sur une déception. Nous n'avons pas réussi à mener notre étude jusqu'au bout sans aide exterieure, n'ayant pas réussi à rassembler les coûts et les formules précises.
Il nous a souvent fallu recourir à des approximations. Nous n'avons pas réussi à fonctionner uniquement de façon empirique.
Si vous voulez vraiment réaliser ce type d'installation, notre conseil est de recourir à un professionnel !
Cependant notre but premier n'était pas une réalisation concrète (même sur maquette comme dans le cadre d'un PPE) mais nous voulions savoir si les roues pouvaient prétendre à un avenir "électrique".
De ce point de vue notre étude fut un succès. Les roues à aubes appartiennent à la micro-hydraulique, elles peuvent pour la plupart être utilisées pour créer de l'électricité. Pour parvenir à une installation sur les roues de l'Isle sur la Sorgue il faudrait mener des études plus approfondies qui prendraient en compte des données telles que le bruit, l'encombrement, l'esthétisme, la fonctionnalité. On le voit, les roues de l'Isle sur la Sorgue sont loin de redevenir des machines performantes.
La question de la rentabilité peut également être appronfondie. Pierre Brun nous a avoué qu'il ne se servait que rarement ou en cas de panne des turbines déjà installées. Elles ont pourtant un rendement bien supérieur à celui d'une roue à aubes, toutefois leur entretien coûte cher. Nous sommes pourtant convaincus que la micro-hydraulique est un secteur d'avenir. Des progrès restent à faire pour qu'elle devienne une énergie renouvelable exploitable pour les collectivités ou les particuliers.
Durant cette étude, nous avons progressé en fonction de nos résultats et n'avions pas de schéma prédéfini avant d'obtenir les premières mesures. Ce travail nous a également permis de développer notre sens de la recherche. Nous avons dû réfléchir à une démarche répondant à notre objectif. Nous avons appris à travailler ensemble efficacement pour parvenir à notre résultat.